La transparence dans ce domaine progresse doucement. Et nous franchissons-là un stade qui peut être déterminant si l’on rappelle que les OGM en France sont essentiellement consommés par les animaux d’élevage, en toute opacité jusqu’à présent.
A compter du 1er juillet 2012, le vendeur d’ingrédients d’origine végétale, animale et issus de l’apiculture aura la possibilité d’étiqueter ses produits « sans OGM ». Pour la viande, deux mentions sont prévues : « nourri sans OGM (0,1 %) » ou « nourri sans OGM (0,9 %) ».
Le consommateur fera le reste : l’étiquetage n’aura du succès que s’il est connu et demandé. Il permettra peut-être de marginaliser les viandes non étiquetées car provenant d’animaux d’élevages nourris aux OGM.