De quoi est faite la pratique quotidienne de l’avocat environnementaliste? Dans son numéro spécial de novembre 2020, la revue Dalloz Avocat consacre un article aux interlocuteurs de l’avocat environnementaliste (administrations locales et centrale, inspecteurs ICPE, bureaux d’études, notaires, etc). J’y suis interviewé avec mes chers confrères Jean-Pierre BOIVIN, Carine Le Roy-Gleizes, Jean-Nicolas Clément et Arnaud Gossement.
L’article peut être téléchargé ici. En voici un petit extrait, au sujet des DREAL :
« Nous voyons les inspecteurs des DREAL lors de visites de sites. Nous pouvons également avoir des rendez-vous plus formels avec leurs supérieurs hiérarchiques », explique Louis-Narito Harada. L’avocat est spécialisé en droit de l’environnement et dans le secteur des énergies renouvelables, et également reconnu pour sa pratique en droit de l’urbanisme et dans les secteurs réglementés. Il connaît bien ses interlocuteurs des services des DREAL. « Le dialogue peut être très constructif avec certains d’entre eux, témoigne-t-il. Nous pouvons faire preuve de transparence et évoquer les points forts et les faiblesses d’un projet pour le faire avancer ensemble ». Il convient cependant de relativiser ce tableau idyllique. « Certains de mes interlocuteurs restent imprégnés d’une forte culture du contrôle, regrette l’avocat. Ils sont également soumis aux pressions des associations. Et certaines de leurs demandes peuvent manquer de réalisme ».